Notre histoire


Au-delà d’une marque aux produits sains qui aient du sens, la fondatrice nous dévoile les circonstances qui l’ont décidée à créer Eliott & Eloée :

“J’ai souffert d’eczéma de mon enfance jusqu’à mes 23 ans.

J’appliquais pourtant avec soin les conseils dermatologiques ainsi que les préparations à base de cortisone et autres crèmes de parapharmacie prescrites, mais cela ne fonctionnait pas. Ou plutôt, cela me soulageait sur le moment mais les crises d’eczéma revenaient plus vite et s’intensifiaient. De plus, savoir que j’étais exposée régulièrement à la cortisone, et ce, des années durant, me peinait.

Le point de non retour a été lorsque la peau de mes mains a commencé à partir en lambeaux. J’avais des crevasses qui suintaient, du pue et j’ai dû me bander les mains et mettre des gants pour aller travailler. Totalement démunie, j’ai tenté de trouver une solution par moi-même.

Ayant grandi en lisière de forêt (la forêt commence littéralement au bout du jardin de mes parents), j’étais sensibilisée à la nature dès mon plus jeune âge. Je savais quelle fleur, plante je pouvais cueillir, et lesquelles il valait mieux ne pas toucher !

C’est en me replongeant dans la botanique et en me tournant vers les plantes et les huiles végétales que j’ai trouvé un recours naturel à mes soucis de peau. Suite à mon parcours, j’ai décidé de créer Eliott & Eloée. Si cela peut aider ne serait-ce qu’un enfant ou un adulte, alors celà vaut la peine.

 A travers la marque je souhaite également transmettre mon amour pour la nature et mon engagement afin de changer les choses face à l’impact écologique et psychologique de la cosmétique actuelle qui pèse très lourd sur la planète, ainsi que sur notre portefeuille.

 

Je sais qu’une autre cosmétique est possible !”

Et pourquoi une marque pour enfants?

C’est en me retrouvant à l’hôpital aux soins pédiatriques en 2019, dans un contexte personnel difficile que m’est venue l’idée d’entreprendre.

J’observais le dévouement du personnel soignant qui prodiguait les soins aux enfants et je voyais toutes ces mamans fortes et combatives qui traversent des périodes compliquées et douloureuses avec leur enfant.

Le soir j’arpentais les longs couloirs sombres de l’hôpital pour aller trouver le coin douche de l’étage. En chemin, je passais devant l’unité de cancérologie pédiatrique et c’est là où ma réflexion a commencé.

Pendant les longues journées au chevet de mon bébé, je me demandais si l’alimentation, les cosmétiques pouvaient avoir rendus malades certains de ces enfants.

Ne rien faire, est-ce participer à cela ?

La chimie, les pesticides, la pollution… quelle est notre marge d’action en tant que citoyens, que parents ?

Toutes ces questions m’animaient. Mais n’étant pas médecin, que pouvais-je faire à mon échelle?

Puis, nous avons pu quitter les soins continus et mon enfant a été transféré dans une chambre.

Nous partagions l’espace avec un bébé de moins d’un an, couvert d’eczéma et autre soucis de peau. Ayant également une peau très réactive, j’étais d’autant plus attentive aux soins que le personnel soignant lui appliquait. Avait-il à disposition quelque chose qui m’aurait soulagé à l’époque ?  Finalement non, uniquement des crèmes déjà connues au bataillon comme le Bepanthen ou la Dexeryl et on lui faisait sa toilette avec un produit moussant dont le tensioactif est connu pour être allergisant. Je ne remets absolument pas en cause le milieu hospitalier, les infirmières étaient dévouées et faisaient avec ce qu'elles avaient à disposition. J’ai juste constaté qu’en 30 ans, les mêmes produits étaient proposés.

Et si d’autres solutions étaient possibles ? Plus naturelles ?

J’ai réuni mes économies, pris la décision d’entreprendre et c’est ainsi que j’ai crée Eliott & Eloée.